Installer des jardins potagers dans des lieux atypiques.

Les personnes résidant en Établissement Médico-sociaux, en prison ou dans un centre de requérants d’asile ont quelque chose en commun: elles sont toutes contraintes à l’inactivité, bien que pour des raisons différentes. De plus, elles vivent dans une relative promiscuité, qui ne va pas toujours de soi. Ces facteurs peuvent conduire à divers problèmes sociaux, interrelationnels ou personnels, ainsi que, dans certains cas, à des problèmes de santé.

S’approvisionner en légumes frais à peu de frais, c’est a priori à cela que sert un jardin potager. Pourtant, les bénéfices du jardinage sont loin de se limiter à des questions purement alimentaires ou économiques. De plus en plus, on cultive aussi les bienfaits sociaux, pédagogiques, voire thérapeutiques d’une activité potagère. L’association «équiterre» a déjà semé quelques graines dans ce domaine. Forte des premières expériences menées depuis deux ans à Porrentruy et à Neuchâtel, elle a planté l’été dernier un potager urbain à l’EMS Eynard-Fatio, à la Gradelle.

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